Chimères d’aujourd’hui et de demain

Il serait insupportable de vivre si nous étions incapables d’accepter notre monde tel qu’il est, c’est à dire dans toute sa laideur, qui peut vite prendre le dessus sur sa beauté.
Pour autant, il n’est pas interdit d’oser songer à un monde profondément meilleur, un monde qui ferait plaisir à voir.

J’ose ici, en quelques lignes, essayer de décrire ce monde, de rêver ce monde. Qui sait, à force d’imaginer un idéal, peut-être tendra-t-on vers lui….


Je rêve d’un monde sans injustice, sans tabous, sans rancœur, sans laissés pour compte, un monde où l’on cherche à comprendre l’état d’esprit de son prochain avant de critiquer sa personne. Un monde où l’envie d’aider prime sur l’envie de juger, où le partage des ressources est ancré dans les mœurs. Un monde tolérant, compréhensif et non discriminatoire, un monde respectueux qui favorise l’égalité des chances.

Je rêve d’un monde sans misère, où chacun a un toit, peut subvenir à ses besoins sans crainte, peut espérer vivre en bonne santé et sans souffrance, un monde où on ne croise pas des miséreux tous les trois pas et où l’on attend moins de huit heures pour se faire soigner aux urgences.

Je rêve d’un monde raisonnable où la pérennité de l’espèce et le bonheur priment sur l’argent, le profit et la croissance, un monde où ce putain de véhicule ne balance pas une fumée noire à l’odeur de liquide de refroidissement dans la tronche. Un monde où l’on pleure la mort de notre chère Terre au lieu d’aduler ses destructeurs.

Je rêve d’un monde réellement démocratique, où le peuple a le pouvoir et agit dans l’intérêt général au lieu d’agir dans l’intérêt de quelques uns, un monde où l’altruisme est la première vertu requise pour avoir le droit d’entrer dans la politique, si tant est que ce concept ne soit pas obsolète par nature.

Un monde où l’épanouissement est un but absolu, un monde où chacun se demande comment il peut faire de demain un jour meilleur, un monde où le savoir et le partage de connaissances sont vus comme une chance absolue sinon un devoir.

Je rêve d’un monde où chacun croit en les faits et non en ce qu’il a envie de croire, un monde où l’on refuse de se raconter des mensonges sous prétexte que ça fait du bien, un monde où l’on regarde une belle et agréable réalité droit dans les yeux.

Je rêve d’un monde où chacun n’est pas résigné à vivre dans la médiocrité.

Et vous, osez-vous rêver à un monde meilleur, osez-vous essayer de tendre vers un idéal commun ?


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